Windows on the world.

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Photo Marie Florès

Faut croire que les gens des villes manquent d’horizon, à coller des grands espaces sur leurs talons.

Voici un autre de mes modèles préférés de la saison, en un mot, des sandales-de-pin-up-en-cuir-velours-nude-super-pâle-dotées-d’un-plateau-very-haut-illustrant-les-plaines-et-les-déliés-du-Grand-Ouest-américain-son-désert-morbide-son-ciel-de-plomb-ses-monts-arides. Ouf.

Du sexy et du très sec, du vertige et de la perspective, Charlotte Olympia a jeté son dévolu sur ce coin reculé du monde (tout dépend de où on se trouve, pas faux) pour le printemps-été 2015. Dans la collection, il y avait des escarpins éperons, des mules imprimées bandana, des sandales à plumes d’Iroquois et tout ce qui évoque le Western.

Pourquoi cette obsession d’appliquer des photos de paysage sur nos vêtements et accessoires ? Avez-vous remarqué depuis plusieurs saisons cette récurrence : des robes avec des décors de palmiers façon Miami ou des plage bondées, des t-shirts ou vestes avec des forêts ou des champs de fleurs…

L’idée du paysage avec une perpective infinie est assez piquante sur un tout petit bout de chose qui est sensé porter nos pas à travers le monde. D’habitude, c’est nous qui emmenons nos souliers très loin. Cette foi-ci, c’est eux qui nous embarquent ! Et tout bien réfléchi, ces Charlotte Olympia sont presque (je dis presque) moins chères qu’un aller sans retour pour le Grand Canyon. Seul hic, pas sûr que les enfants comprennent que ce sont ÇA les vacances…

Je crois qu’il faut le reconnaître, ce post touche au génie. Partagez :

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