De l’inconséquence logique.

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Au départ, je voulais appeler mon post « qu’est-ce que j’ai acheté comme chaussures, moua, pour le printemps ? », je trouvais ça accrocheur mais pas hyper poétique.

Surtout que je voulais absolument parler de l’inconséquence logique, une notion capitale en matière d’achat.

Avec les chaussures, je cultive l’inconséquence sans conscience. Ou alors, un tout petit peu, pour que cela ne me ruine pas trop l’âme. ( = du vieux dicton, « shoes sans conscience n’est que ruine de l’âme »). Je vénère toute la sainte journée des pompes que je passe de longues heures à glorifier pour notre plaisir commun. J’élève au rang de superstars des modèles, en hurlant « ce sont les chaussures de la saison! » à qui veut l’entendre. Je jure mes grands dieux de la mode que j’achèterai CE modèle la saison prochaine, que j’y mettrai tous les sous qu’il faut (quitte à me priver de tout) mais que CES chaussures sauront combler des années de recherche fièvreuse du  soulier idéal. Puis à deux mètres de la ligne d’arrivée, je me tourne vers un autre objectif. Et j’achète des pompes totalement inconnues auxquelles je n’avais jamais pensé d’une marque complètement pas bankable.

Ainsi, alors que tout Paris et ses boutiques de chaussures me tendaient les bras, je suis allée me choisir ma paire de demi-saison (oui oui MA paire de demi-saison) (vous savez bien que je n’achète pas beaucoup) chez Cotélac ! Une marque de vêtements que j’apprécie comme çà, de loin, mais chez qui je n’ai jamais mis les pieds. Non mais ou va-t-on ma ptite dame.

C’est de la pure inconséquence.

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Et pourquoi est-ce quand même logique, me direz-vous ? Regardez bien ce modèle que je viens d’acquérir lors de mon passage à Perpignan (les chaussures sont finaudes, ou sournoises, elles vous attrapent au moment où vous vous y attendez le moins) elles sont grand 1 masculines, grand 2 avec des languettes golf (comme mes Church’s à clous que j’affectionne tant), grand 3 dans une couleur camel qui caresse avec finesse les tenues d’été.

Tout ce que j’aime. Un modèle complètement inconséquent d’une logique implacable.

On va pas se faire des noeuds dans le cerveau hein, en tout cas, elles sont belles et ne demandent qu’un petit 18 degrés celsius pour être portées. Et c’est quand même, nom d’une shoes, pas le bout du monde, non ?

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5 commentaires

  1. Marine - 15 mai 2013 - Répondre

    …et nom d’une languette golf, elles sont assorties à tes grains de beauté ! Implacabilité de l’inconséquence…

    1. Shooooes - 15 mai 2013 - Répondre

      @Marine @Marine hihihihi…Je suis bien contente que tu comprennes la profondeur de l’implacabilité de l’inconséquence…

  2. mais elles puent l’ampoule derrière le talon, je me trompe? j’ai fait une photo pour toi chez liberty faut que je te l’envoie… xxx

    1. Shooooes - 15 mai 2013 - Répondre

      @Lili de Ma Récréation @Lili de Ma Récréation eeuuuuuhiiiiiinnn ? J’t’en ficherais des ampoules derrière le pied mouuuua ! une photo chez Liberty, mmmmm, ça m’allèche drôlement ça… c’est quoi ?

  3. Isadora - 18 mai 2013 - Répondre

    C’est tellement beau que cette version printaniere ne peut se passer de l’inconséquente implacabilité estivale….J’ai léché la vitrine de Church´s cette semaine, oui, j’ai bavé devant la version pompe de Jésus de « nos » derbies frangées cloutées en noir ou camel, gros clous ronds sur la frange ou sans (PS1: la vendeuse chez Church´s me vendra-t-elle à nouveau un 39 pour mon 39FR, alors que les chaussures femmes sont fabriquées en Italie…mais qu’elle l’ignore! PS2: ouh le pantalon à rayures…

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