Le moi du dessus, le moi du dessous

Photo Marie Florès pour Shooooes

Photo Marie Florès pour Shooooes

J’ai fait une découverte phénoménale (et elle tombe la semaine des soldes)(dingue).

J’ai découvert que la guerre entre mon moi du dessus et mon moi du dessous n’avait plus lieu. Qu’il suffisait de considérer les deux avec la même attention pour être heureuse.

Ainsi en matière de chaussures, cela se matérialise par un dédoublement de mes aptitudes de chasseuse. Il y a la chasse pour la posture sociale et il y a la chasse pour le quand-je-fais-rien, et j’assume. Avant cette illumination, j’étais sans cesse tiraillée entre les deux. Je ne savais jamais qui je devais contenter. Je naviguais à l’aveugle dans un no man’s land vestimentaire (vast’imentaire ahaha). Jusqu’à ce que ça fasse tilt : comme on achète des huîtres pour la fête et des Chocapic pour le quotidien, on acquiert des vêtements différents pour le moi du dessus et celui du dessous ! Ainsi ni l’un ni l’autre ne sont jamais offensés ni négligés.

Le dessus me coûte plus cher que le dessous. Il est un peu princesse, diva, il aime Carven et les chaussures à 400 euros. Je le rassasie à grand frais, il me le rend bien. Je me sens forte face au monde. Le dessous est un adorable petit chaton qui se contente de n’importe quelle caresse pourvu qu’elle soit aimante (un t-shirt Monoprix fera l’affaire). Et parce qu’il était sans défense, j’avais tendance à le négliger … alors qu’il a le mérite de me rendre forte face à moi-même.

Et pour fêter ce grand évènement, cette grande découverte synonyme de réconciliation interne, j’ai décidé d’acheter des croquettes de luxe à mon petit chatounet du dessous.Un modèle essssspécial fabriqué en exclusivité pour les 150 ans du Printemps. Des Robert Clergerie en cuir perforé rose fuschia (avec le vrai rose qui pète) (pas celui légèrement nuancé que les gens de bon goût doivent aimer) sur lesquelles un python bicolore rythme son jeu de pois et dont les courbes des flancs se parent d’or. Ouaf. Enfin miaou.

Aidez moi à devenir célèbre, ça fera plaisir à ma mère. Partagez :

5 commentaires

  1. virginie/mode9 - 23 juin 2015 - Répondre

    Bah moi, je suis sans dessus dessous, j’aime bien le bordel et ces chaussuresssssss ! Tu es en train de virer Reine de Funkytude ! J’adore !

    1. Dr Shooooes - 23 juin 2015 - Répondre

      @virginie/mode9 Mais oui j’ai ça dans le sang ahahah et toi aussi, allez hop au Printemps (ça te changera du Bon Marché je crois non ?) ;) bise

      1. virginie/mode9 - 24 juin 2015 - Répondre

        Oui j’aime le bordel mais Rive Gauche ! ah ah bises

  2. Gaëlle - 24 juin 2015 - Répondre

    Tu as tellement raison que nous sommes tiraillées entre le dessus et le dessous, et que du coup, c’est la culpabilité qui prend le dessus ! Moi j’ai plutôt tendance à bichonner le dessous, dans la mesure où c’est mon quotidien qui prime, et que j’ai pas tellement d’occasions de parade sociale (et du coup, j’ai ce qu’il faut et qui sert déjà pas souvent…).
    Bises !

    1. Dr Shooooes - 24 juin 2015 - Répondre

      @Gaëlle Tu favorises ton moi du dessous, pour moi c’est très positif. Ça veut dire que tu t’aimes et t’estimes… Et ça c’est le graal ! Je tends à mieux soigner le dessous :)

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