À propos de Manolo

Avant Christian Louboutin et Jimmy Choo, il y avait (et a encore) Manolo Blahnik. L’élément New Yorkais de cette trilogie des chausseurs stars qui affolent les stars.

Regardez encore une fois les premières saisons de Sex&The City, Carrie parle bien de ses « Manolo ». Le monsieur est toujours ultra côté niveau shoes, mais il s’est fait rattraper par les deux petits jeunes. Et la guerre avec Louboutin est sanglante. Chez les Mc Do, on ne cesse de les mettre en concurrence, la dernière tendance veut que Manolo soit repassé devant, avec pour preuve N°1 que Kate Moss s’est mariée en Manolo, et pour preuve N°2 que Sarah Jessica Parker en portait dans le Vogue du mois d’août. Subtil mais révélateur… Hein ?

Je ne vais pas vous raconter l’histoire de Manolo ce matin, mais vous expliquer pourquoi, en quelques mots, il est différent des autres. Chez les frenchies, on l’aime moins parce qu’il a un côté « Couture » façon 5ème Avenue qui n’est pas dans notre culture. Un style grande bourgeoise pas drôle qui va dans les Galas de charité, qui aime le satin, les robes à fleurs Oscar de la Renta et une sophistication très appuyée comme le brushing choucroute impeccable, les ongles parfaits et les collants en voile toute l’année. Anna Wintour en est un peu la représentante la plus fun. C’est tout dire. D’ailleurs cette dernière ne porte QUE des Manolo, faites sur mesure pour elle. Mais je vous en reparlerai.

L’autre aspect Manolo, c’est une folie dans les découpes, les cuirs et les thèmes exploités. D’où le comportement financièrement hérétique (oui) de Carrie face à ces pompes. Le type a le sens inouï du pied. Oui, oui, oui, c’est fondamental quand on conçoit des souliers. Voici quelques modèles des collections 2012:Printemps-été 2012Printemps-été 2012, les Slim !Automne-hiver 2012

C’est aussi alléchant que Louboutin, le fétichisme en moins. Les filles Manolo n’ont pas de tendance Pigalle (amérique puritaine oblige), rien de SM ou de trop « glitter ». Plutôt, une espèce de folie excentrique et carnavalesque, qui vient chercher son inspiration dans l’histoire du costume. Un savoir-faire de brides très précieux, qui demande des jours et des jours de mise au point.

Regardez ce que ce fou-fou de la chaussure porte aux pieds pour vous faire une idée:

L’unique point de vente est la boutique de Maria Luisa, rue du Mont-Thabor à Paris et dans son espace dédié au Printemps Haussmann. Les prix sont à la hauteur de ce que vous imaginez.

Je crois qu’il faut le reconnaître, ce post touche au génie. Partagez :

1 commentaires

  1. Pauline - 30 avril 2013 - Répondre

    On en trouve aussi au Printemps de Deauville ;)

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